27 nov.-1 déc. 2017 Roscoff (France)

Descriptif des axes

➢     Axe 1 : Concevoir un questionnaire

Le questionnaire est l’instrument clef de l’enquête. Sa préparation est une étape qui demande beaucoup de temps, et qui est d’autant plus complexe qu’il n’existe pas de méthodologie toute faite. Il existe toutefois des principes de base à connaître afin d’éviter des erreurs prévisibles, des règles et un savoir-faire qui peuvent se transmettre. Le questionnaire est au cœur de la formation : quasiment 2 journées y sont consacrées, insistant sur la dimension réflexive de cette étape et les phases de test, mais aussi sur les aspects  juridiques et déontologiques qui lui sont liés.

➢     Axe 2 : Construire un échantillon

Qu’est-ce que “bien construire son échantillon” ? “Choisir ses enquêtés avec méthode” ?

Il existe différentes méthodes pour définir la population à interroger. Chacune propose des avantages et des limites. Nous les aborderons sur un plan à la fois théorique et pratique, à travers des retours d’expériences, tout en insistant sur les liens entre questions scientifiques et questions d’échantillonnage (définition du champ de l’enquête et de la population à interroger, notamment) et sur les manières de composer avec les possibilités pratiques d’enquête.

    Axe 3 : Préparer le terrain, mettre en place un dispositif de collecte

Le dispositif de collecte, c’est à la fois le support du questionnaire (papier, informatique, etc.), mais aussi le mode de collecte (en face-à-face, par téléphone ou voie postale…) et tout ce que les concepteurs de l’enquête mettent en œuvre pour accéder aux personnes qu’ils veulent interroger.

La passation des questionnaires demande en effet un travail préalable qu’il ne faut pas négliger (connaissance du terrain, mise en place de partenariats, stratégie de communication, etc.). Ce travail se poursuit tout au long du “terrain” (échanges avec les enquêtés, renseignement des outils de suivi, etc.).

➢     Axe 4 : Contextualiser les données

Les questionnaires remplis doivent souvent être saisis (travail a priori simple et fastidieux qui n’est pas sans enjeux). Puis, après la collecte, deux étapes interviennent classiquement dans le processus de production : l’apurement des fichiers de données (et les recodages), ainsi que le redressement éventuel de l’échantillon. Nous incluons un troisième temps, celui de la documentation des données, véritable mémoire de l’enquête (permettant non seulement aux utilisateurs ultérieurs un usage éclairé des données, mais aussi aux concepteurs eux-mêmes de se rappeler, alors que bien souvent le temps de l’enquête est long, les multiples arbitrages opérés et leurs raisons).

Personnes connectées : 1 Flux RSS